L'IFTL ouvre ses portes en 2024

Près de 88 millions de DH ont été mobilisés pour construire l’Institut de formation dans les métiers du transport et de la logistique à Nouaceur. Après deux années de travaux, la bâtisse de l’institut est fin prête à accueillir les équipements en cours d'acquisition. Une campagne est également lancée pour recruter le personnel pédagogique et administratif.

Ainsi, à partir de la rentrée prochaine, l’IFMTL devrait assurer annuellement 830 places pédagogiques, dont 320 sièges au titre de la formation initiale donnant accès à diverses filières, parmi lesquelles l’organisation du transport multimodal, l’organisation des flux en logistique de production, l’exploitation logistique ou encore la gestion des entrepôts. La formation qualifiante n’est pas en reste avec la prévision de 510 places pédagogiques dédiées au renforcement des compétences des stagiaires au titre de la Formation de Qualification Initiale minimale Obligatoire (FQIMO) et de la Formation Continue Obligatoire (FCO) et dans le métier de cariste.

L’institut a vu le jour grâce au soutien financier du fonds « Charaka » mis en place par le programme de coopération « Compact II », conclu entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, représenté par MCC, et dont la mise en oeuvre a été confiée à l'Agence Millennium Challenge Account–Morocco (MCA-Morocco). Il est également porté par la Fédération du Transport et de la Logistique (FTL) relevant de la CGEM, en partenariat avec le ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, le ministère du Transport et de la logistique et l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL).

Ce projet de grande ampleur a fait l’objet d’une visite de terrain, le lundi 18 juillet dernier, à laquelle a pris part Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences ainsi que Alice Albright, présidente de Millennium Challenge Corporation, accompagnés de Saïd Ahmidouch, wali de la région Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca, et de Chakib Alj, président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

Source : LeMatin